Non à la suppression des bancs et des fleurs
Intéressante réunion, à laquelle était invité le Comité de Quartier du Centre Ville, au Grand Salon de l'Hôtel de Ville, en présence de Richard Lioger, Thierry Jean, et Patricia Sallusti. Etaient notamment présents les Présidents des associations Quartier Saint Louis, Maryse Jeanguyot, et de la Fédération des commerçants, Alain Steinhoff.
Richard Lioger nous a présenté son Chargé de Mission, Guillaume Fayolle, "à la fois ingénieur et architecte". Celui-ci nous a montré 2 photos illustrant les 2 seuls projets agréés par l'Architecte des Bâtiments de France :
1) mise en eau de la rigole, qui est le projet qui plaît le plus, si possible avec des jets d'eau et non pas seulement un écoulement ;
2) pots bas (bacs) de végétation chevauchant la rigole avec des bancs intégrés.
Richard Lioger s'est engagé à ce que des bancs soient installés, ce qui a été accepté par l'Architecte des Bâtiments de France, non pas au milieu de la place, mais en bordure de celle-ci. Sage décision. Comme quoi, la pétition de centaines de personnes a été efficace, la Municipalité sait trouver des solutions quand la population les demande avec force.
De l'avis général, le 2ème projet ne plaît pas, et la population ne comprend pas la différence entre la solution qui était installée jusqu'au 1er juin (Richard Lioger a appris lors de la réunion que le démontage avait déjà eu lieu) et les bacs. C'est pour "conserver la structure de la rigole" tout en l'atténuant. Thierry Jean a ironisé sur les petits cailloux verts qui lui rappelaient les décorations de cimetières. En effet, on avait abouti à un bel enterrement de la rigole, ce que refuse l'Architecte des Bâtiments de France dans notre pays démocratique, mais bien encadré par des personnes non élues qui comptent. La très dynamique Maryse Jeanguyot a proposé de mener une réflexion financée par la Fondation de France : une exposition aura lieu en octobre sur la manière d'aménager un espace. Richard Lioger a promis de visiter l'exposition et de suivre l'évolution de cette proposition. Thierry Jean a rendu hommage à l'administration d'Etat des Monuments de France, "qui joue dans le temps un rôle positif", et qui "a valorisé Metz au profit de tout le monde". Les précédents Maires y sont aussi peut-être pour quelque chose ?
Richard Lioger s'est engagé a mener une étude de faisabilité sur le projet de mise en eau. Cependant, il n'a pas pu expliquer pourquoi ce projet, initialement prévu par la précédente Municipalité, avait été finalement abandonné ; il pense que c'est pour des questions de coût, mais quel dommage de ne pas s'interroger davantage sur ces raisons ! Il nous a encouragés à questionner Jean-Marie Rausch à qui nous lançons donc un appel.
Il y a certainement aussi un problème de sécurité, car les angles de la rigole sont vifs, et l'eau va la rendre glissante. Le Maire sera responsable de ce danger évident.
Philippe, membre du
