Exposition "citoyenneté et démocratie participative à Metz"
"Chat" de préparation du Printemps des Citoyens Madame, Monsieur,
En préparation du Printemps des Citoyens, un
forum internet a été mis en ligne hier afin de préparer les
quatre ateliers thématiques du matin et d’ouvrir la discussion à ceux qui ne pourraient être présents le 27 mars prochain.
Je vous d’agréer, Madame, Monsieur, l’assurance de ma considération distinguée.
Patricia Sallusti Atelier 1 : Comment élargir le cercle des habitants participant à la décision publique ? La démocratie participative permet l’association des habitants à la prise de décision des collectivités locales et de l’Etat. Elle leur permet de participer à la construction de l’intérêt général. Chacun est libre de participer aux comités de quartier et aux autres instances participatives. Cependant, on constate que certaines catégories de la population restent peu représentées (les jeunes, les résidents étrangers, les personnes en situation de précarité). Peut-on imaginer des instances totalement représentatives de la population ? Comment faire en sorte que davantage de messins d’horizons différents y participent ? Quelles autres formes de participation envisager ?
Atelier 2 : Comment passer du constat/diagnostic à l’action ? La démarche de démocratie participative mise en place par la Ville de Metz tend à promouvoir la concertation autour de projets adaptés aux problématiques locales, pour parvenir à un diagnostic partagé entre élus, agents de la mairie et citoyens. Les citoyens peuvent apporter beaucoup à ce processus en contribuant à l’amélioration des projets. Quelle méthode adopter pour effectuer ce travail au sein des différentes instances participatives ? Comment dépasser le simple diagnostic et faire des propositions ? De quoi les instances ont-elles besoin pour y parvenir ? Qu’est ce qui est nécessaire pour parvenir à cette étape ?
Atelier 3 : Comment dépasser l’effet «
NIMBY » (not in my back yard, pas dans mon voisinage) sur les projets communaux? L’effet « NIMBY » est un syndrome que l’on retrouve souvent lors de la mise en place de projets. Il désigne une position éthique et politique, qui consiste à ne pas tolérer de nuisances dans un environnement proche. Le syndrome « NIMBY » est-il un problème de société ? Quelle est la légitimité à vouloir écarter certains projets de son environnement proche ? A contrario, comment construire une vie en société, si chacun refuse de prendre sa part des charges communes ? Peut-on susciter autour de la mise en place de projets une adhésion partagée par le plus grand nombre ?
Atelier 4 : Quelle place laisser à la participation des habitants aux grands projets urbains ? La Loi Solidarité et Renouvellement urbain du 13 décembre 2000 et plus récemment la loi du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité ont mis respectivement l’accent sur la concertation et la participation des habitants à la vie locale. Les dernières concertations urbaines à Metz ont passionné nos concitoyens (Transports en commun, ZAC du Sansonnet, des Coteaux de la Seille, des Hauts de Vallières). En effet, les orientations urbaines ne conditionnent-elles pas la qualité de vie future d’une cité et de ses habitants ? Les projets urbains n’ont-ils pas une conséquence plus ou moins directe sur la vie de chacun ? Quelle réflexion doit se mener autour de ces projets ? La participation des habitants enrichit-elle un projet urbain ? La connaissance qu’ont les habitants de leur quartier éclaire-t-elle l’utilisation de compétences techniques par les experts et les professionnels ? Il y a un consensus autour de l’importance et de la nécessité de telles concertations. Comment les mettre en place concrètement, avec une véritable prise en compte de la parole des habitants ?